Fondateur de Made in Finance, Tony Prévost accompagne depuis deux ans ses clients dans la construction, la structuration et l’optimisation de leur patrimoine, après près de vingt années d’expérience sur les marchés financiers.
Diplômé d’un Master en finance de marché à l’Université Paris-Dauphine, il a évolué au cœur des écosystèmes actions, private equity, immobilier “papier” et crypto-actifs, développant une expertise transversale qu’il met aujourd’hui au service d’un accompagnement sur-mesure.
Sa signature : indépendance totale, transparence, pédagogie et approche humanisée de la finance.
Son objectif : aider ses clients à comprendre, anticiper et décider avec sérénité, dans un monde devenu plus incertain et exigeant.
Votre rôle est-il avant tout de planifier le long terme ou de gérer les urgences du quotidien ?
Mon rôle consiste avant tout à aider mes clients à prendre du recul et à se projeter. La valeur que j’apporte repose largement sur la planification à moyen et long terme : clarifier des objectifs de vie, construire une stratégie cohérente et mettre en place les bonnes solutions au bon moment.
Pour autant, comme dans de nombreux métiers du conseil, il m’arrive aussi de gérer des urgences du quotidien : une situation fiscale à sécuriser, un arbitrage à effectuer, une décision à trancher rapidement. Ces situations font partie de la réalité du terrain.
Mais ce ne sont pas elles qui structurent l’accompagnement.
L’essentiel de mon travail est d’aider mes clients à sortir du court terme, à s’apaiser face à la complexité financière, et à avancer de manière organisée vers leurs projets, qu’ils soient personnels, professionnels ou familiaux.
C’est cette vision globale et durable qui, à mon sens, crée le plus de valeur pour eux.
Quelle place occupent la pédagogie et la psychologie dans la relation avec vos clients ?
Elles sont absolument centrales.
Avec un Master en finance de marché obtenu à l’Université Paris-Dauphine et près de vingt ans d’expérience professionnelle dans cet univers, j’ai acquis une vision technique solide. Mais j’ai surtout compris que la valeur d’un conseiller ne réside pas uniquement dans sa maîtrise des marchés : elle se joue dans sa capacité à transmettre, à expliquer, à rendre accessible.
La pédagogie occupe donc une place prépondérante dans mon accompagnement. Mon objectif n’est pas de transformer mes clients en experts, mais de leur permettre de comprendre ce que nous mettons en place pour atteindre leurs objectifs.
Cette compréhension est fondamentale : elle renforce leur confiance, clarifie leurs décisions et donne du sens à chaque étape de la stratégie patrimoniale. J’utilise d’ailleurs beaucoup la pédagogie visuelle pour rendre les sujets financiers plus concrets et plus intuitifs.
La psychologie, elle aussi, est au cœur de la relation.
Elle intervient dans la manière d’écouter, de comprendre les attentes, les craintes, les biais émotionnels, mais aussi dans la gestion des phases de marché. Un placement peut progresser ou reculer : ces variations font partie de la vie financière. Mon rôle est d’y préparer mes clients, pour qu’ils ne subissent pas leurs émotions et puissent traverser les fluctuations avec lucidité.
En somme, pédagogie et psychologie forment un duo indispensable : elles permettent à mes clients de prendre des décisions réellement éclairées, en accord avec leurs objectifs et leur tranquillité d’esprit.
Qu’est-ce qui fragilise le plus la confiance selon vous : une sous-performance passagère ou un conseil inadapté ?
Sans hésitation : un conseil inadapté.
Une sous-performance passagère fait partie intégrante de la vie d’un placement. Je n’ai pas de boule de cristal ; personne n’en a ; et il est normal qu’un investissement puisse traverser des phases négatives. C’est même inévitable.
Mais ce n’est pas cela qui fragilise la confiance, car j’y prépare mes clients dès le début : comprendre que la volatilité est une composante normale d’un investissement permet d’aborder ces moments avec recul et sérénité.
Un conseil inadapté, en revanche, est beaucoup plus problématique.
Il trahit la raison même de la relation de conseil : proposer une stratégie cohérente avec les objectifs, la situation et la sensibilité au risque du client.
Si un client m’explique que sa priorité absolue est la préservation de son capital, et que je lui recommande malgré tout un placement très volatil comme une première exposition aux crypto-actifs, je créerais les conditions d’une déception quasi certaine.
Ce type de décalage entre les besoins réels du client et les solutions proposées remettrait logiquement en cause la qualité de l’accompagnement et abîmerait la confiance, peut-être durablement.
La confiance repose donc sur l’adéquation parfaite entre le conseil et le profil du client ; bien plus que sur les variations naturelles des marchés.
« Mon rôle ? Rendre la complexité simple, préparer mes clients aux imprévus et les accompagner vers leurs objectifs avec indépendance et pédagogie. »
Tony Prévost | Fondateur
Oui, très clairement.
Les différentes crises de ces dernières années ont profondément modifié le rapport des particuliers à leur patrimoine. Chez mes clients, je constate une forme de méfiance — parfois même de défiance — vis-à-vis des institutions et du système en général.
Cette instabilité répétée a provoqué une prise de conscience : il devient essentiel de reprendre la main sur ses finances personnelles, plutôt que de subir les événements.
Beaucoup réalisent désormais qu’ils ne peuvent plus compter exclusivement sur les mécanismes traditionnels, notamment pour préparer leur retraite, et qu’il leur appartient de mettre en place des solutions efficaces, flexibles et adaptées à leur propre situation.
Les attentes ont donc évolué dans deux directions :
- une envie de compréhension et de transparence, pour pouvoir se projeter sereinement ;
- une volonté d’agir, de ne plus rester passif, et d’adopter une stratégie personnalisée qui tienne compte de leur profil, de leurs objectifs et de la conjoncture.
La “gestion en bon père de famille”, longtemps considérée comme suffisante, ne répond plus aux enjeux actuels. Les clients comprennent qu’il faut accepter une part de risque — mesurée, maîtrisée, cohérente — pour espérer sécuriser et valoriser leur avenir financier.
En résumé, les crises ont renforcé l’exigence, l’envie d’autonomie et la recherche d’un accompagnement indépendant, capable d’apporter des solutions robustes, quel que soit le contexte économique.
Comment envisagez-vous de renforcer la relation de confiance et la proximité client dans les années à venir ?
Pour moi, la confiance se construit avant tout par la transparence et l’indépendance. C’est la raison pour laquelle j’ai fait le choix d’exercer en tant que conseiller indépendant au sens de la directive MIF2, avec un modèle où je suis exclusivement rémunéré par mes clients, et non par des partenaires ou des fournisseurs de solutions.
Ce positionnement est fondamental : il garantit un conseil objectif, exempt de tout conflit d’intérêts, et centré sur une seule priorité : les intérêts du client.
Dans les années à venir, je souhaite renforcer encore davantage cette approche : rendre toujours plus lisible mon mode de fonctionnement, expliquer précisément les choix proposés, et instaurer une relation où chacun sait exactement comment et pourquoi les décisions sont prises.
Cette transparence crée un terrain propice à une proximité authentique.
Mon ambition est de devenir, pour chacun de mes clients, un véritable partenaire de confiance : quelqu’un vers qui ils peuvent se tourner en sachant que la réponse qu’ils recevront sera alignée avec leurs objectifs, leur situation et leur sensibilité.
C’est en cultivant cette indépendance, cette clarté et cette qualité d’écoute que je souhaite continuer à bâtir des relations pérennes, humaines et solides dans les années à venir.