Yves Elomo (Divizend) : “Divizend a été pensé pour s'intégrer avec aisance dans l'écosystème financier mondial”.

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September 27, 2023
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http://www.hubfinance.com/blog-post/yves-elomo-divizend-divizend-a-ete-pense-pour-semboiter-sans-gene-dans-lecosysteme-financier-mondial
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Pouvez-vous expliquer le rôle de Divizend dans la simplification du processus de récupération des taxes sur les dividendes ?

Divizend a une approche informatisée. Notre processus étant basé sur l'API bancaire, on peut facilement communiquer en temps réel avec la banque des clients et les autorités de taxation qui disposent d'interface API bancaires. Notre présence sur le cloud nous offre ainsi une meilleure flexibilité. Les “reclaims” étaient traités jusqu’ici que comme un pur sujet de taxation, entrainant énormément de lourdeur. A date, beaucoup d’acteurs remplissent encore leur demandes de récupération sur papier ; raison pour laquelle nous supportons aussi tout type de formats (CSV, Excel, pdf et autres).
A l'heure actuelle, 4 à 5 prestataires récupérent les dividendes pour toutes les jurisdictions dans une même société car le traitement est commun à plusieurs équipes en général (tax, banque privée, juridique et trading). Il faut donc se partager les informations et attendre le retour des collaborateurs des autres départements. Grâce à notre approche, nous sommes le single point of truth.

Quelles sont les personnes qui bénéficient le plus du système Divizend ?

Il y a très peu de choses qui rendent tout le monde heureux, du moins la majorité des investisseurs en bourse, et Divizend est l'une d'entre elles. Les investisseurs privés, les gestionnaires de fonds, les family offices, les banques privées, les compagnies d'assurance, les cabinets d'avocats, les actionnaires salariés des plans ESOP et les banques dépositaires peuvent désormais facilement récupérer leurs trop-perçus de dividendes étrangers via notre plateforme.

Comment ce service va s’intégrer à l’avenir dans l’écosystème financier ?

Divizend a été pensé pour s'emboîter avec aisance dans l'écosystème financier mondial. Notre ambition est de devenir le cerveau central et ainsi fluidifier la récupération des dividendes trop perçus à la source étrangère et accroître ainsi le marché des capitaux spécialement en Europe ou il est fortement fragmenté. Notre solution cloud ne nécessite aucun coût d’installation, son temps de lancement est inférieur à 4 semaines. Divizend supporte tout type d’acteurs comme les family offices, banques privées, etc, et ce et ce quelquesoit la jurisdictions (Europe, Suisse, Asie, UK, Usa)

Quels sont vos plans d’expansion ?

Au 31 Juillet 2023 Divizend a 4 Bureaux (Allemagne, Luxembourg, Suisse et Singapour). Nos deux 2 prochaines ouvertures seront les USA et l’Angleterre pour cette fin d’année.

Quels sont les défis associés à votre service ?

Le défi a été de construire toute la base de données financières mondiale dans notre plateforme (actions, dividendes, calendrier et historique). La mise à jour est automatique grâce à l'intelligence artificielle. Il est à noter que beaucoup d’acteurs d’informations financières ne sont pas à jour en temps réel sur la monnaie du dividende, ou quand il y’a eu un split par exemple. Ceci entraîne beaucoup d’erreurs. Nous devons palier à cela en amont et nous continuons à le faire pour d’autres données financières et services. L’un de nos autres défis reste le talent. Comme vous le savez, trouver du personnel demeure un casse-tête pour nous aussi.

Comment est ce que vous vous assurez d’être à jour avec la réglementation fiscale des différents pays ?

Pour les réglementations sur les paiements par exemple, étant donné que nous n’effectuons aucune opération de paiement à la place des clients, nous ne sommes pas soumis au EMD(e-Money Directive), e-money Institutions ou PSD2. Pour les réglementations liées au cloud, être juste "cloud hosted” nous permet d'être cloud agnostic et ainsi nous déployer dans le cloud, de préférence celui du client et selon la réglementation du pays en vigueur.

Comment vous distinguez-vous sur le marché fintechs ?

Depuis la Covid ce n'est pas aisé pour les fintechs. Seul les meilleures tiennent. 2022 et 2023 ont été des années douloureuses pour les fintechs en terme de levées de fonds. C’est de plus en plus difficile : 2/10 arrivent à lever. Divizend est autofinancé, et nous avons une approche totalement différente. Notre grand avantage reste les connaissances techniques.

Quelle est votre priorité pour le reste de l'année ?

La récupération de l'Allemagne est caduque actuellement car depuis le 1er Juillet 2023 la BZSt n'accepte plus les demandes au format papier. En interne, ils n'ont pas fini de développer leur infrastructure pour la transmission digitale de leur plateforme ELSTER BOP, comme révélé lors d'une réunion à laquelle nous avons participé pendant l'été au grand dam de tous les acteurs ayant dans leur portefeuille ou fonds des actions des sociétés allemandes. Nous avons trouvé une solution pour ce cas spécifique et nous sommes les seuls sur le marché à disposer d'une solution effective.

Pour plus d'informations, contactez nous à info@divizend.com


Merci à Mr. Thomas Rappold - CEO, Divizend et Yves Elomo - Directeur Général Divizend

https://business.divizend.com/