Célébrée chaque année le 21 septembre, la Journée mondiale Alzheimer rappelle l’importance de la recherche et du soutien aux personnes touchées par cette maladie. À cette occasion, CNP Assurances réaffirme son engagement aux côtés de l’Hôpital Fondation Rothschild, à travers un échange croisé entre François Guilgot, Directeur de la Business Unit Wealth Management Europe, et le Docteur Jean-Claude Sadik, docteur en médecine et Chef du service Imagerie.
Qu’est-ce qui a motivé CNP Assurances à soutenir la recherche aux côtés de l’Hôpital Fondation Rothschild, et comment cet engagement s’inscrit-il dans votre mission d’assureur responsable ?
F.G : Chez CNP Assurances, notre engagement aux côtés de l’Hôpital Fondation Rothschild s’inscrit pleinement dans notre mission d’assureur responsable, soucieux de contribuer au progrès social et à la santé publique. Soutenir la recherche médicale, notamment dans des domaines aussi sensibles que les neurosciences ou la santé visuelle, répond à une conviction profonde : celle que l’innovation scientifique est un levier essentiel pour améliorer durablement la qualité de vie.
Ce partenariat reflète notre volonté d’agir au-delà de notre cœur de métier, en accompagnant les acteurs de la santé dans leurs avancées au service des patients. Il incarne notre responsabilité sociétale, en cohérence avec nos engagements en matière de prévention, d’inclusion et de solidarité.
En soutenant la Fondation Rothschild, nous affirmons notre rôle d’entreprise citoyenne, attentive aux enjeux de long terme et aux besoins des générations futures.
Face à une maladie encore incurable, pourquoi est-il essentiel que des acteurs publics et privés encouragent de nouvelles pistes de recherche, et en quoi cela reflète-t-il l’engagement de CNP Assurances ?
J-C.S : La maladie d’Alzheimer figure parmi les affections neurologiques les plus fréquentes. Elle concerne près d’un million de personnes en France, avec environ 200 000 nouveaux cas chaque année. Cette pathologie engendre une dépendance telle qu’elle bouleverse profondément la vie des patients et de leurs proches. On estime qu’un patient à un stade avancé de la maladie modifie la vie de deux aidants autour de lui. Ainsi, près de 3 millions de Français sont directement ou indirectement impactés.
L’ampleur de ces chiffres rend indispensable l’implication d’acteurs privés aux côtés des pouvoirs publics, ces derniers ne pouvant assumer seuls toutes les conséquences. Les entreprises privées, garantes des valeurs morales de notre société, ont également un devoir d’accompagnement envers nos concitoyens.
Depuis des décennies, CNP Assurances s’est engagée dans la prévention, la prévoyance et l’accompagnement des personnes malades. Elle occupe donc une place essentielle pour soutenir le financement de la recherche médicale française.
Ces dernières années, de nombreux projets de recherche ont vu le jour, avec des résultats encourageants : certains anticorps monoclonaux ciblant les plaques amyloïdes montrent des avancées, de nouvelles immunothérapies anti-protéine Tau apparaissent, ainsi que des traitements agissant sur l’inflammation cérébrale.
Au-delà de la recherche médicale, quels leviers vous semblent prioritaires aujourd’hui pour améliorer la qualité de vie des patients atteints d’Alzheimer et de leurs proches aidants ?
J-C.S : L’accueil des patients dans des structures disposant de ressources humaines et matérielles adaptées, permettant d’optimiser la stimulation, est essentiel. Il est établi que le manque de stimulation accélère le déclin cognitif.
Aujourd’hui, plusieurs projets intégrant l’intelligence artificielle ouvrent la voie à des protocoles de stimulation cognitive plus fluides et personnalisés. Toutefois, il demeure indispensable de préserver la place de l’humain, qui doit rester au cœur de la relation avec les patients. Le développement de ces structures contribue également à alléger la charge des aidants, dont le rôle reste central dans l’accompagnement au quotidien.
Comment veiller à ce que les progrès scientifiques et médicaux bénéficient au plus grand nombre, et pourquoi cette dimension d’accessibilité et de solidarité est-elle au cœur de votre démarche ?
J-C.S : La recherche médicale nécessite des investissements considérables, souvent sans garantie de succès. D’autres approches, comme le projet Brainwaves de l’Hôpital Fondation Rothschild, permettent de repenser ce modèle. Ce programme vise à réutiliser des molécules déjà connues et commercialisées grâce à une technique innovante : l’ouverture temporaire de la barrière hémato-encéphalique par ultrasons, permettant à un médicament immunomodulateur d’atteindre le cerveau.
L’Hôpital Fondation Rothschild a obtenu l’autorisation de l’ANSM pour mener un essai clinique visant à évaluer la sécurité et la tolérance de ce traitement, avec le soutien financier partiel de CNP Assurances. Si cette recherche aboutit, la commercialisation préalable du médicament devrait faciliter son accès à un grand nombre de patients.
Dans un contexte de vieillissement de la population, comment CNP Assurances entend-elle contribuer, à travers ce type de partenariats, à repenser la place de la santé, de l’autonomie et de la solidarité dans nos sociétés ?
F.G : En tant qu’assureur engagé, CNP Assurances considère que sa responsabilité dépasse la seule couverture des risques : elle implique un soutien actif aux acteurs qui œuvrent pour une société plus inclusive et résiliente.
À travers des partenariats comme celui avec l’Hôpital Fondation Rothschild, nous contribuons à faire avancer la recherche, à améliorer la prise en charge des personnes âgées et à promouvoir des solutions innovantes favorisant le maintien de l’autonomie. Ces engagements traduisent notre volonté d’accompagner les transitions démographiques en plaçant la prévention, la dignité et le lien social au cœur de notre action.
Une démarche d’impact au service du bien commun
En s’associant à la recherche médicale, CNP Assurances illustre concrètement sa vision d’un assureur acteur du bien commun, qui agit pour le progrès social autant que pour la protection des personnes.
Au-delà du financement, cet engagement traduit une conviction forte : l’avenir de la santé passe par la coopération entre les acteurs publics, privés et associatifs, au service d’une société plus solidaire, où chaque innovation scientifique devient une avancée humaine.