L'Amundi Investment Institute a récemment publié son rapport annuel Capital Market Assumptions, qui étudie l'impact du retard des politiques climatiques, de la montée des tensions géopolitiques et de l'adoption de l'intelligence artificielle sur les anticipations économiques et de marché à moyen et long terme pour un large éventail de classes d'actifs, et leurs implications pour les investisseurs.
- Hypothèses macroéconomiques : cette année, leur scénario central combine des trajectoires ordonnées (Net Zero 2050 et Below 2°C) et désordonnées (transition retardée) pour tenir compte d'un monde caractérisé par une fragmentation géopolitique et des engagements plus faibles de la part de certains pays.
- Rendements attendus : en moyenne, les rendements attendus sur 10 ans sont légèrement inférieurs aux prévisions de l'année dernière, en particulier pour les actions des marchés développés. Après le retour en force de l'année dernière, la vision à long terme des obligations d'État reste positive.
- Construction de portefeuille : du point de vue de l'allocation d'actifs, et à la lumière du retour en force de l'année dernière, ils continuent de considérer les titres à revenu fixe comme un moteur essentiel du rendement des portefeuilles, en particulier pour les investisseurs ayant un profil de risque modéré. Compte tenu de la volatilité accrue des actions par rapport aux dernières décennies, les investisseurs devront rechercher des sources de diversification supplémentaires, telles que la dette des marchés émergents. Les actifs réels et alternatifs seront essentiels pour améliorer les profils risque-rendement des portefeuilles, et mériteront une allocation d'environ 20 % pour les investisseurs au profil de risque dynamique.
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